Ce qu’il faut savoir lors d’une intervention chirurgicale
La chirurgie est un secteur médical qui comprend plusieurs types d’interventions. Vasculaire, digestive, esthétique, plastique, maxillo-faciale, ophtalmologique ou urologique sont quelques exemples d’interventions réalisées en fonction de la pathologie du patient et de la zone à opérer.
En France, le métier est réglementé. Chaque professionnel de santé est titulaire du diplôme français de chirurgie plastique et esthétique, lui permettant d’opérer toutes les parties du corps. Il se doit d’être à l’écoute du patient pour répondre à ses préoccupations car une opération comporte toujours des risques.
Les opérations chirurgicales possibles
Les 5 opérations chirurgicales les plus courantes sont :
- La cataracte, qui consiste à opérer le cristallin, devenu opaque. Il s’agit de l’intervention la plus fréquente au monde et concerne, généralement, les personnes de plus de 65 ans.
- L’hernie discale, qui provoque des douleurs au niveau du dos. L’intervention peut s’effectuer en ambulatoire, ce qui permet au patient de rentrer chez lui le jour même.
- L’appendicite, qui concerne davantage les jeunes. L’intervention s’effectue sous cœlioscopie, évitant les cicatrices visibles et facilitant la récupération.
- La césarienne, qui concerne, aujourd’hui, une naissance sur cinq. Contrairement aux idées reçues, les risques de complications à l’issue d’une césarienne sont tout aussi probables que l’accouchement physiologique.
- La chirurgie plastique se caractérise par une opération au niveau de la peau et des tissus mous, non viscéraux. Elle englobe la chirurgie esthétique, visant à embellir une partie du corps, et la chirurgie réparatrice, visant à réparer un défaut, tel qu’une malformation congénitale ou des reconstructions mammaires.
Chirurgies du visage
Spécialisée dans la région cervico-faciale, la chirurgie maxillo-faciale est une spécialité pour traiter des pathologies du visage. La stomatologie fait partie intégrante de cette spécialité, en se concentrant plus particulièrement sur les dents et les tissus qui les entourent.
Quant au lifting cervico-facial, il permet de corriger l’affaissement de la peau provoqué par le temps. Ce type de chirurgie est différent du mask-lift qui consiste à modifier l’axe des yeux, à rehausser la peau et les muscles du front.
Aujourd’hui la rhinoplastie se réalise sans intervention chirurgicale. Grâce à des injections d’acide hyaluronique, il est possible de modifier la forme du nez.
Interventions du corps
L’appendicectomie est la première intervention chirurgicale en urgence. Cette technique consiste à faire une incision proche de l’appendice, qui sera ensuite coupé et retiré.
La liposuccion reste l’acte le plus répandu au monde, suivi par l’implantation mammaire, selon la International Society of Aesthetic Plastic Surgery (ISAPS).
Attention, plus l’opération est longue, plus le risque de complications post-opératoires est important. C’est pourquoi, de plus en plus d’interventions se réalisent à l’aide de moyens informatiques. La chirurgie assistée par ordinateur (ou CAO) permet une opération plus précise et moins invasive. Ce contexte d’avancées technologiques permet aussi de réduire le temps d’hospitalisation.
Le type d’incision conditionne le résultat cosmétique des cicatrices. Sa profondeur, l’angle d’attaque de la peau par la lame et l’obliquité des tranches de sections sont les critères qui déterminent le succès d’une chirurgie.
Pourtant, avec l’évolution des techniques, les opérations par voie percutanée rendent les interventions moins lourdes. C’est le cas des interventions au niveau du cœur, pour lesquelles il n’est plus nécessaire d’ouvrir le thorax.
Opérations dues aux cancers
Pour traiter une tumeur, une opération chirurgicale consiste à retirer le plus grand nombre de cellules cancéreuses. Les douleurs post-opératoires surviennent systématiquement à la fin de l’acte chirurgical, mais disparaissent, en quelques jours, une fois que le processus de cicatrisation est terminé. D’autres douleurs appelées, neuropathiques, peuvent apparaître car la chirurgie abîme les structures nerveuses.
Les chirurgiens ont recours à différentes techniques (greffe, implants …) pour réparer les structures du corps opérées.
Après l’opération, des effets secondaires peuvent survenir. Les effets secondaires dits précoces sont temporaires et se traduisent par une douleur, un œdème au niveau de la zone opérée ou encore des problèmes lymphatiques. Les effets secondaires dits tardifs peuvent durer plus longtemps. Il peut s’agir des séquelles fonctionnelles, se manifestant par la réduction de la force musculaire, une inflammation des tissus ou un risque d’infection.
Préparer correctement l’intervention
Être sûr de sa volonté
Lors d’une consultation préopératoire, le chirurgien remet au patient une feuille d’information détaillant l’opération. Pourtant, l’exécution de l’intervention chirurgicale ne dépend pas uniquement de la signature de ce document. Même en le signant, le patient peut demander un second avis, changer d’avis et/ou refuser d’être opéré.
Par ailleurs, il est en droit d’ignorer son diagnostic médical et empêcher le médecin de remplir son devoir d’information, à condition qu’il n’y ait pas un risque de transmission à un tiers.
Choisir le bon centre médical
En France, chaque patient est libre de décider du lieu, où il sera opéré.
882 établissements sont autorisés à traiter les personnes atteintes d’un cancer. Ils possèdent un statut libéral et disposent d’une autorisation des agences régionales de santé. Elles garantissent le même niveau de sécurité, de qualité et d’accessibilité des soins sur l’ensemble du territoire et reposent sur un cadre juridique développé, notamment par le Ministère de la Santé, l’Institut national du cancer et les professionnels de santé.
Concernant la chirurgie esthétique à Nice, vous pouvez vous rendre dans un cabinet spécialisé comme celui du Dr Farès Belhassen.
Il faut savoir que, pendant toute l’intervention, le chirurgien sera assisté d’une équipe composée d’un anesthésiste, d’un infirmier formé en anesthésie et d’autres infirmiers qui surveilleront les patients après l’opération.
Programmer l’opération
En cas d’hospitalisation, le patient est admis à l’hôpital et y passera la nuit. En cas de traitement ambulatoire, il pourra rentrer chez lui le même jour.
Lors de la consultation préopératoire, le chirurgien expliquera le déroulé de l’intervention au patient et lui demandera de signer un consentement éclairé. Cette consultation a pour but d’informer le patient de la « balance bénéfices/risques ».
Un médecin anesthésiste interrogera le patient sur ses antécédents médicaux. Il lui communiquera les diverses méthodes d’anesthésie et celle la mieux adaptée à son opération.
Enfin avant l’intervention, il est demandé au patient de respecter quelques consignes, comme arrêter l’aspirine 10 jours avant l’opération, être à jeun et retirer ses prothèses, ses lentilles de contact et ses bijoux.
De nos jours, les jeunes de 18 à 34 ans sont davantage adeptes à la chirurgie esthétique que les 50 – 60 ans. Un cabinet de chirurgie voit rentrer de plus en plus de clients, pendant l’heure du déjeuner, pour une injection de botox. Et grâce aux méthodes non invasives, ils peuvent éviter l’hospitalisation.
8 % de la population française reconnaît avoir eu recours à un acte chirurgical. Pourtant, le nombre d’interventions dans l’Hexagone, reste loin derrière les Etats-Unis ou le Brésil.